Défaillances du système de protection de l’enfance : un ex-éducateur témoigne au procès des violences sur mineurs placés

Scandale des enfants placés du Nord : "J'ai l'impression de ne pas avoir fait mon travail", confie un ex-éducateur de l'Aide sociale à l'enfance
          À travers le témoignage d'un ancien éducateur de l'ASE, mercredi au troisième jour du procès de violences sur mineurs placés dans des familles sans agrément, les défaillances de tout un système ont été soulignées, corroborées par l'insoutenable récit de deux premières victimes.

Lors du troisième jour du procès des violences sur les mineurs placés dans des familles sans agrément, un ancien éducateur de l’ASE a livré un témoignage accablant qui met en lumière les lacunes d’un système entier. Ce témoignage vient renforcer les propos choquants des deux premières victimes, dont le récit insoutenable a mis en lumière les défaillances graves de l’organisation en charge de la protection de l’enfance. Les révélations de cet éducateur soulignent l’urgence de mettre en place des mesures pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants placés en famille d’accueil, et mettent en évidence la nécessité d’une réforme en profondeur du système de protection de l’enfance.

Un ex-éducateur de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) du Nord a été convoqué en tant que témoin dans un procès où 19 personnes sont jugées pour avoir accueilli des mineurs sans agréments, certains ayant subi des violences physiques, psychologiques, des humiliations et du travail forcé. L’ASE n’est pas poursuivie, ce qui suscite des réactions des parties civiles et de la défense. L’ex-éducateur de Matthias, victime de violence, a témoigné sans avoir été informé des signalements de maltraitance. Il évoque le manque de moyens et de personnel dans l’ASE du Nord, ce qui l’a poussé à quitter son poste.

L’avocate de dix enfants souligne que cet éducateur ne peut être tenu responsable du système défaillant. Elle met en avant les failles du système et le turnover important parmi les éducateurs.

Deux jeunes victimes de violences ont témoigné, évoquant des actes de racisme, de violence physique et verbale. Les témoignages ont mis en lumière les mauvais traitements subis par ces jeunes, ainsi que le travail forcé auquel ils étaient soumis. Les victimes expriment leur colère envers les responsables des violences, soulignant les séquelles psychologiques laissées par ces actes.

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Source de l’article : Francetvinfo

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